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Quelle analyse faites-vous de la situation sur les marchés ?
La semaine dernière, le marché a craint que ne se reproduise, à cause de la dette publique, le cercle vicieux que nous avons connu en 2008 à cause de la dette privée. Le marché interbancaire a commencé à se gripper, avec des taux qui ont fortement décollé en deux jours. Cette hausse des taux a fait redouter une résurgence de la récession. Ce ne sont pas tant les niveaux élevés de dette publique qui ont posé problème que les conséquences techniques du fonctionnement du marché bancaire. L'injection de liquidités par la BCE a permis de mettre un terme à ce scénario. Certains problèmes ne sont pas nouveaux. Un petit clin d'oeil, en 55 av. J.-C., Cicéron avait fait une analyse de la situation de l'époque qui reste d'actualité : « Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être réduite, l'arrogance de l'administration doit être combattue et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l'aide publique. Â»
Quelle attitude adopter ?
Pour un particulier, il est très difficile de « jouer » avec la volatilité des marchés. Moi-même, en tant que gestionnaire, je me garde de réagir trop rapidement. La rotation de mon portefeuille n'a pas bougé lors des derniers événements. Cela étant, il ne faut pas rester passif : notre travail est de faire du stockpicking dans un environnement macroéconomique qui n'est pas porteur.
Quelle est votre stratégie ?
Le fonds est organisé autour de deux thèmes : les sociétés offensives qui ont su tirer parti de la crise pour croître ou renforcer leur part de marché, et les sociétés de croissance défensive, celles qui sont spécialisées sur des niches. Nous avons aussi quelques prises de paris tactiques, plus court terme, qui sont des sociétés qui profitent du restockage dans la production automobile ou la chimie, par exemple. Pour un particulier, il est très difficile de « jouer » avec la volatilité des marchés. Moi-même, en tant que gestionnaire, je me garde de réagir trop rapidement. La rotation de mon portefeuille n'a pas bougé lors des derniers événements. Cela étant, il ne faut pas rester passif : notre travail est de faire du stockpicking dans un environnement macroéconomique qui n'est pas porteur.
Quelle est votre stratégie ?
Le fonds est organisé autour de deux thèmes : les sociétés offensives qui ont su tirer parti de la crise pour croître ou renforcer leur part de marché, et les sociétés de croissance défensive, celles qui sont spécialisées sur des niches. Nous avons aussi quelques prises de paris tactiques, plus court terme, qui sont des sociétés qui profitent du restockage dans la production automobile ou la chimie, par exemple.